Chapitre 11 : Les modes de prestation

11.3 Quel mode? Les besoins des étudiantes et étudiants

 

Figure 10.4 Who are your students?
Figure 11.3.1 Qui sont vos étudiantes et vos étudiants? Image: UBC Library

Il est suggéré qu’au moment du choix du mode de prestation, le personnel enseignant et de formation devrait se poser les questions suivantes :

  • Qui sont – ou qui pourraient être – mes étudiantes et étudiants?
  • Quelle est mon approche didactique privilégiée?
  • Quel contenu et quelles compétences me faudra-t-il pour enseigner?
  • Quelles seront les ressources à ma disposition en soutien à mon choix?

Comme toujours, commencez par les apprenantes et apprenants.

11.3.1 Les apprenantes et apprenants à distance ou entièrement en ligne

La recherche (p. ex., voir Dabbagh, 2007) a abondamment démontré que les cours entièrement en ligne conviennent mieux à certains types d’étudiantes et étudiants qu’à d’autres :

  • les apprenantes et apprenants plus âgés et d’une plus grande maturité;
  • ceux possédant déjà un haut niveau d’éducation;
  • les étudiantes et étudiants à temps partiel qui sont sur le marché du travail ou qui ont une famille.

Cela est vrai non seulement dans le cas des MOOC (voir Chapitre 5) et des cours sans crédit, mais également et peut-être encore plus pour les cours et les programmes crédités.

11.3.1.1 Écoles et étudiants de la maternelle à la 12e année

L’apprentissage en ligne et à distance est désormais assez courant dans de nombreuses juridictions pour les élèves des deux dernières années de l’enseignement secondaire. Ces élèves peuvent être scolarisés dans de petites écoles qui manquent d’enseignants spécialisés en sciences, par exemple, ou des élèves qui ne peuvent pas aller à l’école pour des raisons de santé ou des raisons personnelles.

À un moment donné, le gouvernement provincial de l’Ontario voulait que tous les élèves du secondaire suivent au moins quatre crédits sur 30 en ligne (Laucius, 2019), mais il s’agissait avant tout d’une tentative d’économiser de l’argent sur les enseignants et cette mesure a ensuite été ramenée à deux crédits en raison de la résistance du public à l’idée. Néanmoins, il existe un groupe restreint mais important d’élèves de la maternelle à la 12e année qui bénéficieront de l’enseignement en ligne et à distance.

11.3.1.2 Les étudiants de premier cycle en ligne

De nos jours, la « distance » est plus susceptible d’être un aspect psychologique ou social que géographique. Par exemple, selon les données d’un sondage tenu régulièrement auprès des étudiantes et étudiants de l’University of British Columbia :

  • moins de 20 % des répondantes et répondants invoquent la distance ou les déplacements comme raison pour avoir choisi de suivre des cours en ligne;
  • la plupart ou presque des 10 000 étudiantes et étudiants qui suivent au moins un cours entièrement en ligne à l’UBC (sur un total de plus de 60 000 à l’université) ne sont pas vraiment « éloignés »; la majorité d’eux (plus de 80 %) résident dans la région métropolitaine de Vancouver à moins de 90 minutes de l’université, et près de la moitié vivent dans la ville relativement compacte de Vancouver; à l’opposé, très peu d’entre eux (moins de 10 %) proviennent de l’extérieur de la province (bien que ce taux augmente légèrement chaque année);
  • deux tiers des étudiantes et étudiants en ligne à l’UBC occupent un emploi rémunéré;
  • à leur quatrième année, un bon nombre d’étudiantes et étudiants du premier cycle choisissent un cours en ligne parce que les classes en face-à-face sont « plafonnées » à un certain nombre ou, encore, parce qu’il ne leur manque que quelques crédits pour obtenir leur diplôme; la possibilité de suivre un cours en ligne leur permet d’achever leur programme sans avoir à revenir pour une autre année;
  • la principale raison pour laquelle les étudiantes et étudiants de l’UBC optent pour des cours entièrement en ligne est la grande flexibilité que cela leur procure, compte tenu de leurs responsabilités professionnelles et familiales et des problèmes causés par un conflit d’horaire.

Aux États-Unis, près d’un étudiant de premier cycle sur trois suit au moins un cours en ligne (Allen et Seaman, 2017). Au niveau du premier cycle, les étudiants sont susceptibles de suivre un maximum de trois à quatre cours en ligne dans le cadre d’un programme diplômant régulier sur le campus dans les universités et jusqu’à cinq cours en ligne dans les collèges de deux ans, au Canada (Donovan et al., 2018).

Jusqu’à récemment en Amérique du Nord, peu de programmes de premier cycle étaient proposés entièrement en ligne, sauf dans des établissements spécialisés tels que les universités ouvertes au Canada (Athabasca, Téluq, Thompson Rivers Open Learning) et l’University of Phoenix, la Western Governors University et l’University of Maryland University College aux États-Unis. Toutefois, ces dernières années, un certain nombre de programmes de premier cycle spécialisés en ligne ont commencé à être proposés, comme le baccalauréat en technologie du génie minier pour les mineurs en activité à l’université Queen’s, au Canada.

Les cours entièrement en ligne semblent convenir davantage aux étudiantes et étudiants expérimentés. Cela s’explique par le grand impact que ce type de cours peut avoir sur leur qualité de vie. En général, les étudiantes et étudiants en ligne doivent faire preuve de beaucoup d’autodiscipline et posséder une grande volonté de réussir dans leurs études. Cela ne veut pas dire que les étudiantes et étudiants moins expérimentés ne peuvent pas profiter de l’apprentissage en ligne, mais il faudra déployer des efforts supplémentaires sur le plan de la conception des cours et du soutien pour pouvoir les accommoder.

11.3.1.3 Les étudiants de deuxième et de troisième cycle en ligne

Bien qu’aux États-Unis, la proportion d’étudiants suivant des cours d’enseignement à distance au niveau du deuxième cycle soit presque la même (17 %) que celle des étudiants suivant des cours de deuxième cycle sur le campus – 15 % – la proportion d’étudiants suivant des cours d’enseignement à distance au niveau du deuxième cycle est beaucoup plus élevée pour les établissements privés à but non lucratif – 37 %, et pour les établissements à but lucratif – 28 % (Allen et Seaman, 2017). (Comme au Canada – Donovan et al., 2018 – l’enseignement à distance est désormais presque synonyme d’apprentissage entièrement en ligne aux États-Unis).

Le domaine où la croissance des cours en ligne est la plus rapide est celui des programmes de master destinés aux professionnels en activité. Jusqu’à présent, à l’exception des MBA et de la formation des enseignants, les universités publiques ont tendance à être relativement lentes à reconnaître l’importance de ce marché qui, au pire, pourrait s’autofinancer et, au mieux, pourrait apporter des revenus supplémentaires indispensables. Les universités à but lucratif, telles que l’Université de Phoenix, l’Université Laureate et l’Université Capella, et surtout certaines universités privées à but non lucratif aux États-Unis, ont été plus rapides à se lancer sur ce marché.

11.3.1.4 Les apprenants à vie

Les cours entièrement en ligne semblent par ailleurs parfaitement convenir aux professionnels sur le marché du travail. À l’ère numérique, nous assistons à une continuelle expansion de la base de connaissances et à une transformation rapide des emplois. Cela explique la forte demande pour les programmes d’éducation continue, souvent dans des créneaux spécialisés d’études. Les cours en ligne représentent un moyen pratique et efficace d’offrir un apprentissage tout au long de la vie.

Les apprenantes et apprenants permanents ont souvent un travail et une famille à leur charge, et ils apprécient la grande flexibilité que les études en ligne leur procurent. Dans bien des cas, ils ont déjà suivi des études supérieures et possèdent même un premier diplôme. Par conséquent, ils savent ce qu’il faut faire pour réussir. Il peut s’agir, par exemple, d’ingénieurs voulant obtenir une formation en gestion ou des professionnels voulant demeurer à jour dans leur domaine de connaissances. Ils sont en général très motivés, car ils sont en mesure d’établir un lien direct entre leur nouveau programme d’études et une amélioration possible dans leurs perspectives de carrière. Il s’agit donc de candidats idéals pour les cours en ligne (même si parfois ils sont plus âgés et moins versés en technologie que les étudiantes et étudiants arrivant de l’école secondaire).

À la suite de la pandémie, en 2022, la School of Continuing Studies de l’Université métropolitaine de Toronto (anciennement Ryerson) a mis en ligne tous ses anciens cours sur le campus, après avoir mené une enquête auprès de ses étudiants. (La plupart de ses étudiants devaient se rendre au centre de la ville depuis les banlieues de la région du Grand Toronto pour suivre les cours en face à face).

Ces dernières années, les micro-crédits ont suscité un intérêt croissant : il s’agit de cours en ligne de courte durée qui couvrent un domaine particulier de connaissances ou de compétences, souvent liés à la demande des employeurs locaux (pour en savoir plus sur les micro-crédits, voir Contact North), 2020).

Ce qui importe le plus pour ces apprenantes et apprenants, c’est que ces cours soient techniquement bien conçus : c’est-à-dire qu’il n’est pas nécessaire d’être hautement qualifié dans l’utilisation de l’ordinateur pour pouvoir les suivre.

11.3.1.5 Les apprenants à distance

On semble croire souvent que les apprenantes et apprenants en région éloignée représentent le principal marché pour l’apprentissage entièrement en ligne, justement parce qu’il n’y a pas d’école, de collège ou d’université dans leur localité. Il existe bien sûr de tels étudiantes et étudiants au Canada, et la possibilité d’étudier chez soi plutôt que de parcourir de grandes distances peut être une solution très intéressante. Cependant, dans de nombreuses zones rurales isolées, l’accès à Internet peut être difficile, avec des connexions par satellite lentes ou des modems téléphoniques à faible vitesse. Les apprenants éloignés auront également des difficultés s’il n’y a pas de soutien local facilement accessible ou culturellement approprié pour leurs études.

Étant donné que la grande majorité des apprenantes et apprenants en ligne provient d’un milieu urbain situé à moins d’une heure de déplacement d’un collège ou d’une université, c’est la flexibilité du programme qui importe d’abord et avant tout pour ces apprenants.

11.3.1.6 Les changements démographiques

Un autre facteur à prendre en considération est l’incidence de l’évolution démographique.

Aux États-Unis, le nombre total d’inscriptions dans l’enseignement supérieur a diminué de 3 % entre 2012 et 2015, tandis que le nombre d’inscriptions dans l’enseignement à distance a augmenté de 4 % au cours de la même période (Allen et Seaman, 2017).

Dans les endroits où la population d’âge scolaire commence à baisser, le marché des apprenantes et apprenants permanents peut représenter une avenue intéressante pour maintenir le nombre d’inscriptions. Bien que le taux de croissance de l’enseignement à distance/apprentissage en ligne ne soit pas spectaculaire, cela pourrait éventuellement se révéler être un moyen pour les universités de garder certains départements ouverts.

11.3.1.7 Nouveaux modèles économiques

Toutefois, pour s’assurer du bon fonctionnement des programmes d’éducation permanente, les établissements d’enseignement devront apporter d’importants ajustements. En particulier, il faudra offrir des mesures incitatives et des récompenses au personnel enseignant pour les encourager à aller dans cette direction et entamer une réflexion stratégique sur la meilleure façon d’offrir ces programmes.

L’University of British Columbia a conçu une série de programmes professionnels de maitrise entièrement en ligne, autofinancés, qui connaissent beaucoup de succès. Les étudiantes et étudiants peuvent, par exemple, commencer par suivre un ou deux cours du Certificat d’études supérieures en réadaptation avant de faire une demande au programme de maitrise. Ils peuvent compléter le certificat en moins de deux ans tout en travaillant à temps plein, ainsi que de payer par cours suivi plutôt que pour une année complète du programme de maitrise, offrant ainsi aux apprenantes et apprenants permanents toute la flexibilité qu’ils recherchent. L’UBC a par ailleurs établi un partenariat avec Tec de Monterrey au Mexique. Le même programme est offert en anglais à l’UBC et en espagnol par Tec de Monterrey. Il s’agissait pour l’UBC d’un moyen de relancer son programme très fructueux Master in Educational Technology (maitrise en technologies éducatives), un programme qui a permis, dès son lancement, de doubler le nombre d’étudiantes et d’étudiants de cycle supérieur inscrits à la Faculté d’éducation de l’University of British Columbia, et qui continue de s’épanouir plus de 20 ans plus tard. Nous verrons toute l’importance de ces exemples lorsque nous examinerons l’élaboration de la programmation modulaire à la Section 12.5.2.

L’apprentissage en ligne permet aussi aux établissements d’enseignement d’offrir des programmes dans des domaines où ils possèdent une expertise unique, et ce, même s’il n’y a pas suffisamment d’étudiantes et étudiants éventuels dans la région pour offrir un programme complet de maitrise. En outre, la décision de passer entièrement en ligne, parfois en partenariat avec d’autres universités possédant une expertise similaire, mais établie dans un autre marché, pourrait leur permettre d’attirer des étudiantes et étudiants d’ailleurs au pays et même de l’étranger, favorisant ainsi une diffusion de plus grande ampleur de la recherche et la mise en place d’un cadre de professionnels dans des domaines de connaissances émergents – un autre objectif important à l’ère numérique.

11.3.2 Les apprenantes et apprenants dans un cadre d’apprentissage mixte

Le « marché » pour l’apprentissage mixte est moins clairement défini que celui pour l’apprentissage entièrement en ligne. Le principal gain pour les étudiantes et étudiants est une flexibilité accrue, même s’ils doivent néanmoins demeurer relativement à proximité afin de pouvoir assister aux cours sur le campus. Ceux le plus à même de profiter d’un tel apprentissage sont les étudiantes et étudiants formant 50 % de la population étudiante totale, du moins en Amérique du Nord, qui travaillent plus de 15 heures par semaine (Marshall, 2010) afin de pouvoir payer leurs frais d’études et limiter leur niveau d’endettement. L’apprentissage mixte leur donne en plus l’occasion d’acquérir graduellement des techniques d’apprentissage autonome, pourvu que ce soit là un objectif de la stratégie d’enseignement.

La recherche dans ce domaine indique également que ces étudiantes et étudiants doivent acquérir ces techniques d’apprentissage autonome sur le campus. En d’autres mots, l’apprentissage en ligne, sous sa forme mixte, devrait être entamé à un rythme adapté et graduellement accru au fur et à mesure que les étudiantes et étudiants avancent dans un programme de manière qu’au moment de l’obtention de leur diplôme, ils aient développé la capacité d’apprendre de façon autonome – une compétence essentielle à l’ère numérique. Si l’on décide d’offrir des cours en ligne dans les premières années des études universitaires, ceux-ci devront être extrêmement bien conçus et être accompagnés d’un fort soutien d’apprentissage en ligne – et par conséquent seront très onéreux à concevoir si l’on veut obtenir des résultats probants.

Outre les avantages d’une plus grande flexibilité pour les étudiants, en particulier ceux qui travaillent à temps partiel, les avantages académiques de l’apprentissage mixte sont de mieux en mieux compris. Ceux-ci seront examinés plus en détail dans la section suivante. À ce stade, il est prouvé qu’au Canada, du moins, de plus en plus d’établissements constatent que les enseignants adoptent l’apprentissage mixte ou hybride, qui offre les avantages de l’enseignement en ligne et en face à face (Donovan et al., 2018). Cette tendance s’est fortement accélérée au cours de la pandémie Covid-19, car davantage d’enseignants et d’instructeurs ont acquis de l’expérience en matière d’apprentissage en ligne.

11.3.3 Les apprenantes et apprenants dans un cadre d’apprentissage en présentiel

Dans les écoles, une leçon claire tirée de l’apprentissage à distance d’urgence pendant la pandémie de Covid est que plus l’élève est jeune, plus le contact en personne avec un enseignant et d’autres élèves est important. Il s’agit d’un élément essentiel du développement social et personnel des jeunes enfants, qui ne peut pas être facilement remplacé par l’apprentissage en ligne. Néanmoins, l’utilisation ciblée d’ordinateurs ou de tablettes sous la direction et la supervision d’un enseignant peut toujours être utile pour développer certaines compétences dès le plus jeune âge, telles que la culture numérique.

La plupart des étudiantes et étudiants arrivant directement de l’école secondaire désirent participer aux activités sociales, sportives et culturelles offertes sur le campus. En outre, ceux manquant de confiance en eux ou d’expérience dans les études préfèrent généralement l’enseignement en face-à-face, à la condition toutefois que cela puisse se faire d’une façon relativement personnelle.

Les raisons pédagogiques ou académiques expliquant une telle préférence par les étudiantes et étudiants de première année sont par contre moins claires, surtout en début de programme alors qu’ils se retrouvent dans de grandes salles de classe et qu’ils ont relativement peu de contact avec les professeurs. À cet égard, les établissements d’enseignement régionaux de petite taille, avec des classes moins nombreuses, disposent d’un avantage certain.

Comme nous le verrons plus loin dans ce chapitre, l’apprentissage mixte et l’apprentissage entièrement en ligne procurent une occasion de revoir entièrement l’expérience sur le campus et d’offrir un meilleur soutien aux apprenantes et apprenants pendant leurs premières années d’études postsecondaires. Plus important encore, à un moment où les études se font de plus en plus couramment en ligne, les universités et les collèges devront être en mesure de cerner les avantages pédagogiques uniques liés à une présence sur le campus, de manière à ce que les étudiantes et étudiants comprennent que cela vaut toujours la peine de prendre l’autobus tous les matins pour s’y rendre.

11.3.4 Connaissez vos apprenantes et vos apprenants

Il est très important de connaitre le genre d’étudiantes et étudiants à qui vous allez enseigner. Pour certains d’entre eux, il sera plus bénéfique de s’inscrire à une classe en face-à-face et d’avoir ainsi l’occasion de se familiariser progressivement à l’étude en ligne dans un contexte familier. D’autres ne choisiront un cours que s’il est entièrement offert en ligne. Finalement, il est aussi possible de combiner les deux types d’apprentissages pour les étudiantes et étudiants voulant vivre l’expérience sur le campus, mais aussi pouvoir profiter d’une certaine forme de flexibilité dans leurs études. Le passage en ligne pourrait en outre permettre aux enseignants et aux instructeurs d’atteindre un plus vaste marché (point important pour les départements ayant un faible taux d’inscription ou un recrutement en déclin) ou de répondre à une forte demande de la part de professionnels sur le marché du travail. Dans la réalité, bien sûr, il est probable qu’il y ait un mélange de différents types d’étudiants ayant des besoins différents dans chaque cours (d’où l’intérêt des cours HyFlex) : Qui sont (ou pourraient être) vos étudiantes et étudiants? Quel type de cours leur conviendrait le mieux?

Nous verrons que la connaissance du groupe d’étudiantes et d’étudiants possiblement intéressés par un cours ou un programme constitue le facteur le plus déterminant dans le choix du mode de prestation.

Références

Allen, I. and Seaman, J. (2017) Digital Learning Compass: Distance Education Enrollment Report 2017 Babson Survey Research Group/eLiterate/WCET

Dabbagh, N. (2007) The online learner: characteristics and pedagogical implications Contemporary Issues in Technology and Teacher Education, Vol. 7, No.3

Donovan, T. et al. (2018) Évolution de la formation à distance et de l’apprentissage en ligne dans les universités et collèges du Canada : 2018 Halifax NS: Canadian Digital Learning Research Association

Laucius, J. (2019) Ontario is poised to require every high school student take four online courses. What does it mean? Ottawa Citizen, March 22

Marshall, K. (2010) Employment patterns of post-secondary students Perspectives on Labour and Income Ottawa ON: Statistics Canada, September

Activité 11.3 Connaitre vos étudiantes et vos étudiants

  1. Choisissez un de vos cours. Connaissez-vous le profil démographique de vos étudiantes et étudiants : l’âge, le sexe, sur le marché du travail ou non, célibataire ou non, les connaissances linguistiques? Si vous ne possédez pas ces renseignements, comment pourriez-vous les obtenir?
  2. Si vous pouviez avoir ces renseignements, est-ce que cela changerait votre façon d’enseigner?
  3. Si vous donnez une classe en face-à-face, d’autres genres d’étudiantes et étudiants pourraient-ils être intéressés par votre cours s’il était offert en ligne?

Il n’y a pas de rétroaction pour cette activité.

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L’enseignement à l’ère numérique Droit d'auteur © 2023 par Anthony William (Tony) Bates est sous licence License Creative Commons Attribution - Pas d’utilisation commerciale 4.0 International, sauf indication contraire.

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